La voix de Claire : Précédemment mon époux.
Frank - Je t'aime et rien de ce que tu pourrais dire ou faire ne m'en empêchera.
Frank - Jonathan Wolverton Randall mon ancêtre.
Claire - Capitaine des Dragons dans l'armée britannique et ton ancêtre en ligne directe.
Frank - On l'appelait aussi "Black Jack".
Claire - J'ai entendu des histoires sur un endroit du nom de Craig Na Dun.
Claire - Je n'étais plus au XXe siècle. Quelles épreuves Frank traversait-il? J'avais peut-être été enlevée, peut-être étais-je morte ou pire encore! Peut-être l'avais-je quitté pour un autre homme?
Générique
Sonneries de téléphone.
L'inspecteur pousse la porte d'entrée du commissariat. L'agent Boyle décroche le téléphone.
Agent Boyle - Police d'Inverness! Ici l'agent Boyle qu'est-ce que je peux faire pour vous? - Oui, je vois!
L'inspecteur rentre dans le bureau central, alors qu'un des sergents est au téléphone.
Sergent - Oui madame, je comprends. Quand avez-vous remarqué que ces objets avaient disparus?
Le sergent s'adressant à l'inspecteur.
Sergent - Il est revenu!
Inspecteur - Jésus,Marie,Joseph! Je crois qu'aujourd'hui, c'est le jour!
Sergent - Aujourd,hui, chef?
Inspecteur - Cela fait trop longtemps que je le laisse courir. Aujourd'hui, sergent!
Sergent - Bonne chance!
Le sergent de retour au téléphone.
Sergent - Oui, madame, j'ai noté ce que vous m'avez dit. Je vais vous envoyer quelqu'un tout de suite.
L'inspecteur à son bureau.
Inspecteur - Je suis désolé Mr Randall, sincèrement, tout à fait, tout à fait désolé. Je vous en prie, croyez-moi, quand je dis que je voudrais pouvoir en faire plus.
Frank - Eh bien faite-le, inspecteur. C'est votre boulot après tout.
Inspecteur - Je sais quelle déception cela doit être pour vous.
Frank - Déception, dites-vous! C'est un mot intéressant. Il évoque des attentes restées insatisfaites. En ce qui me concerne, j'attendais de vous, inspecteur un travail médiocre et je puis vous assurer qu'à ce niveau-là, toutes mes attentes ont été comblées.
Inspecteur - Nous avons passés près de six semaines à fouiller plus de 100 km2 de terrain. Nous avons menés 175 interrogatoires, nous avons investit plus de mille heures de travail...
Frank - ...mille heures de travail, d'accord, je connais la chanson. Mais dites-moi, qu'avez-vous à produire comme résultat de ces efforts? Ma femme a disparu. Avez-vous une idée ou pas du tout de ce qui a pu lui arriver?
Inspecteur - Nous n'avons pas trouvé de corps, ce qui tant à prouver qu'elle est sans doute encore en vie. Il n'y avait aucune trace de sang dans la voiture ni aucune trace de lutte, ce qui tant à prouver qu'elle n'a probablement pas été enlevée contre son gré.
Frank - Oui, votre théorie préférée.
Inspecteur - Vous avez, vous-même aperçu un homme qui regardait fixement la fenêtre, la nuit précédent sa disparition.
Frank - Depuis le début, je vous dis que ce highlander est sans doute d'une façon ou d'une autre impliqué.
Inspecteur - Mais bien-sûr qu'il est est impliqué, imbécile! C'est son amant et ils sont partis tous les deux ensemble.
Frank tape du point sur le bureau de l'inspecteur.
Frank - Ma femme n'est pas avec un autre homme.
Claire et Jamie sont assis au bord d'une colline.
Jamie - Je peux te poser une question?
Claire - Bien sûre.
Jamie - Voilà ma question. Je ne voudrais pas que... enfin, je...je ne voudrais pas avoir l'air de dire que tu as une très grande connaissance des hommes, mais...tu en sais quand même plus que moi dans ce domaine.
Claire - Alors, pose là!
Jamie - Est-ce courant ce qui se passe entre nous quand je te touche, quand tu es allongée avec moi? Est-ce toujours ainsi entre un homme et une femme?
Claire - C'est souvent quelque chose comme ça. Mais non, ce n'est pas courant, c'est différent.
Quand soudain, une flèche atterri à quelques pas d'eux.
Jamie - Ne bouge pas!
Jamie rit.
Jamie - Madeva.
Claire - C'est un de tes amis?
Jamie - Aye! Hugh, Hugh Munro. Comment tu as su que j'étais là?
Le nouvel arrivant parle et explique à Jamie dans un langage incompréhensible à Claire.
Jamie - Aye! Tu as vu Dougal et les autres abreuvés les chevaux alors tu as pensé que j'étais ici.
Hugh montre Claire du doigt.
Jamie - Claire, ma...ma femme!
Hugh la salue.
Jamie - Bonjour! Marié depuis deux jours.
Hugh explique quelque chose.
Jamie - Aye! Il a des nouvelles mais il veut que l'on boive à ta santé d'abord. Je ne dis pas non.
Rire - Hugh parle denouveau à Jamie.
Jamie - Ah! d'accord! Un cadeau de mariage pour toi.
Claire - C'est gentil! - Ah! C'est magnifique! C'est une libellule! C'est très joli, merci
Jamie - Alors, ça y est, c'est officiel ou tu t'en sers quand la chasse n'est pas bonne?
Claire - Qu'est-ce que c'est?
Jamie - Des Gaberlunzie, autrement dit des permis de mendier, sassenach. Ils sont valables à l'intérieur des frontières d'une seule paroisse.
Claire - Une seule paroisse? D'après ce que je vois, il y en a au moins douze!
Rire
Jamie - Aye! En faite, Munro est un cas particulier. Il a été capturé par les Turcs. Il a passé de nombreuses années comme esclave à Alger. C'est là qu'il a perdu sa langue.
Claire - On l'a coupée?
Hugh acquiesce de la tête.
Jamie - Et on lui a renversé de l'eau bouillante sur les jambes. C'est de cette façon qu'ils forcent les chrétiens captifs à se convertir à la religion musulmane. - Tu disais avoir des nouvelles?
Hugh parle.
Jamie - Qui donc? - Et comment il le sait? - On peut lui faire confiance? - Comment il s'appelle? - Harack? Harrock?...avec un s, Harrocks! Où et quand est-ce que ce Harrocks veut qu'on se voit? - Très bien, très bien - Merci, merci...Merci beaucoup Hugh!
Hugh s'en va.
Jamie - J'aurai peut-¸etre une chance de ne plus avoir ma tête mise à prix. On a un témoin qui peut prouver mon innocence . Il dit qu'il était là lors de mon évasion de Fort William. Il a vu qui a tué le sergent, mais je ne sais pas si je peux me fier à lui?
Claire - C'est ce Horrocks?
Jamie - Aye! C'est un déserteur. Je vais peut être enfin pouvoir rentrer chez moi avec ma mariée, Claire Fraser, lady de Lallybrock.
Ils s'enlassent tendrement.
Dans la bibliothèque du Révérend Wakefield.
Le Revérend - Et la rivière Findhorn? Vous lui en avez parlé?
Frank - Il n'était pas intéressé.
Le Révérend - Pourtant, c'est une théorie, une bonne théorie. Elle quitte Craig Na Dun, s'égare, fait demi-tour, essaye de suivre la rivière Findhorn, trébuche, tombe à l'eau, est entraînée par le courant et charrié jusqu'à la forêt de Danaway.
Frank - Cette forêt est à plus de trente kilomètres de là où on a retrouvé la voiture.
Le Révérend - Une rivière à très fort courant et l'était encore plus cette nuit-là. Elle a pu être charriée et deux fois plus loin. Les cartes de ce secteur ne sont pas trés détaillées. Apparemment, la rivière forme des coudes grâce auxquels Claire a peut-être pu regagné la berge et s'abriter quelque part, ici peut-être, dans une grotte. Elle est fatiguée, elle est perdue, elle ne sait plus quoi faire alors elle s'accroupi dans cette grotte pour avoir plus chaud et se nourrit de poissons et de grenouilles en attendant qu'on la retrouve.
Frank - De poissons et de grenouilles pendant près de deux mois!
Le Révérend - Dans l'armée, on l'a entraînée à la survie. Ce n'est pas une faible femme, elle n'est pas bête.
Frank - On se raccroche à n'importe quoi!
Miss Graham entre dans la pièce apportant un plateau avec thé et biscuits.
Miss Graham - Messieurs! Le thé est servi.
Roger - Avec des biscuits.
Le Révérend - Ah, merci Roger!
S'adressant au révérend.
Roger - Je peux avoir un biscuit, s'il te plaît?
Miss Graham - Tu veux dire un autre biscuit!
Le Révérend - Alors c'est toi qui mange tous mes biscuits, Roger Wakefield?
Miss Graham - Maintenant, monte vite te préparer pour la nuit. Je viens te lire ne histoire dqns deux petites minutes.
Frank regarde les photos et les coupures de journaux concernant la disparition de Claire, tandis que Roger monte les escaliers Miss Graham lui présente une tasse de thé
Frank - Je crois qu'il me faut quelque chose de plus fort.
Le Révérend - Je vous accompagne?
Frank - Non, merci! Ne m'attendez pas!
Frank se retrouve au comptoir d'un pub. On entend une musique de jazz jouer. Une femme arrive au bar et s'assied à côté de Frank.
Le barman - Qu'est-ce que je peux vous servir?
La femme - Rien. Bonsoir Mr Randall, vous pouvez m'appeler Sally, mais c'est pas mon vrai nom.
Frank - Qu'est-ce que je peux faire pour vous Sally?
Sally - C'est plutôt qu'est-ce que je peux faire pour vous?
Elle lui tend un morceau de papier.
Sally - Je sais où il est!
Frank - Où il est?
Sally - Pas loin. Je vais vous conduire à lui. Mais pas tout de suite, on risque de nous voir et de nous entendre. Rendez-vous chemin de Drummond, juste après l'échope du cordonnier à minuit et demi, venez seul avec la récompense.
Frank - Elle est avec lui? Ma femme?
Sally - Je sais pas. Tout ce que je peux faire, c'est vous dire où il est et après c'est vous que ça regarde. Oubliez pas, minuit et demi.
La femme quitte le pub, tandis que Frqnk fini son verre d'un trait.
Frank - Un autre!
Retour au XVIIIe siècle, les highlanders sont autou d'un feu.
Rupert - Le cheval d'eau emporte alors immédiatement le bâtisseur dans le loch, l'entraîne dans ses profondeurs jusqu'à son obscur et froide demeure. Et là, il dit au bâtisseur que s'il veut retrouver sa liberté. il doit construire un beau foyer et aussi une très grande cheminée de manière à ce que la femme du cheval d'eau puisse se réchauffer les mains devant l'âtre et faire cuire son poisson.
Rires
Rupert - Le bâtisseur n'ayant guère le choix fit ce qu'on lui demandait d'autant plus que l,épouse du cheval d'eau était triste et avait froid et faim dans sa nouvelle demeure, elle détestait les algues, les escargots...
On continue d'entendre l'histoire de Rupert en fond sonore.
Jamie - Ce sera déjà Noel au moment où on arrivera à Leoch.
Rupert - ...C'est pourquoi le cheval d'eau...
Claire - Noel, est-ce que la veille vous accrochez vos bas près de la cheminée?
Jamie - Pour qu'ils sèchent tu veux dire?
Claire - Laisse tomber !
Rupert - ... à compter de ce jour, la femme du cheval d'eau eut chaud, fut heureuse et eut grâce au poisson qu'elle faisait cuire le ventre bien rempli, pourtant l'homme n'était pas rassuré...
Les chevaux deviennent soudain nerveux.
Claire - Qu'est-ce qui se passe?
Jamie - Les chevaux, ils s'agitent, il y a quelqu'un! Ne bouge pas! On le sait tous.
Rupert - ...disparu dans ces eaux troubles et ce temps, les eaux à l'est du loch Garve ne gèlent pas car la chaleur qui se dégage de la cheminée du cheval d'eau fait fondre la glace...
Jamie - Tu vois l'arbre abattu, là-bas? Quand je te le dirai, tu y cours et tu ne bouges plus.
Rupert - ...cela dit, le cheval d'eau...
Jamie - Prend ça!
Jamie lui donne sa longue dague.
Rupert - ...à l'abri sous les vagues, le cheval d'eau a des dents de poisson et se nourrit d'escargots et de plantes aquatiques et de toutes sortes de choses froides et mouillées. Il a le sang aussi froid que de l'eau et n'a nullement besoin de feu...
Jamie - Vas-y!
Tous les highlanders se lèvent comme un seul homme. On entend les MacKenzie d'une seule voix.
-Attention, le chariot!
On entend des cris de partout - Les Mackenzie se font attaquer.
Un MacKenzie - Ils visent les sacs de blé et les chevaux!
Un autre MacKenzie - Arrière!
Dougal - Au suivant!
Un MacKenzie - Allez!
Jamie - Claire! Claire!
Claire - Je suis là! Je vais bien. Qui était ces hommes?
Jamie - Les Grants.
Dougal - Ils ont pris quelque chose?
Angus - Un cheval, trois sacs de blé, mais ils ont laissé l'argent.
Dougal - Un cheval!
Jamie - Ça pourrait être pire!
Dougal - Ça va Willie?
Willie - Aye!
Ned - Vous avez vu ça! J'ai tiré à vingt pas au moins et je l'ai eu!
Rires général.
Retour avec Frank et son rendez-vous à minuit trente.
Sally - Mr Randall, je commençais à croire que vous n'alliez pas venir.
Frank - Il me semble que je suis à l'heure.
Sally - Je pensais que vous seriez en avance.
Ils marchent un peu sous la forte pluie.
Sally - Là!
Frank - Où?
Deux hommes surgissent et commencent à le tabasser.
L'homme - File nous la récompense!
Mais Frank reprend vite le-dessus.
Sally - Non, nonm je vous en prie! - Je vous en prie, arrêtez, vous allez le tuer! - Non....non....non!
Frank - Il n'y a pas d'highlander, hein?
Sally - Non...non!
De retour chez le Révérend Wakefield.
Révérend - C'est très à la mode de nos jours de rejeter l'idée de bien et de mal, mais le mal existe. Il trouve pqrfois sa place chez des hommes bons en donnant au pêcheur le goùt exquis de l'extase. Les Nazis ont bu à cette coupe empoisonnée en pensant tout du long qu'ils étanchaient leur soif avec le plus doux des vins.
Frank - Seriez-vous entrain de suggérer que j'ai bu moi aussi à cette coupe?
Révérend - Le mal ne se sert que d'une coupe, eux se sont abeuvés longuement, vous à peine une minute. Que ce soit la dernière! Détournez-vous des ténèbres qui vous attirent et retournez dans la lumière.
Frank - Vous voulex dire quitter Inverness?
Révérend - Aye! Retournez à Oxford. Repartez à zéro.
Frank - Et pour Claire?
Révérend - Laissez-là, tout comme elle vous a laissé.
Frank - Alors vous pensez que Claire est partie volontairement avec le hoghlander?
Révérend - Vous n'avez jamais lu Sherlock Holmes, Frank? Des livres merveilleux. Il explique en faite que lorsque l'on élimine l'impossible, le reste, même s'il est totalement improbable doit être la vérité.
De retour avec Claire et Jamie.
Claire - Je ne sais pas, elle a dû me glisser des mains.
Rupert - Je l'ai trouvé.
Jamie - Bravo!
Claire - Elle est trop longue et trop lourde pour moi.
Rupert - C'est ce que les filles me disent constamment.
Ned - Tu lui as donné une dague sans même montrer comment s'en servir. Il faudrait que quelqu'un lui apprenne à se défendre contre d'éventuels agresseurs
Jamie - Aye! Angus, c'est toi qui manie le mieux les lames.
Claire - Ouais, je vous remercie beaucoup, mais je crois que ça va aller.
Jamie - Toutes les femmes doivent être capable de se défendre dans ce monde, Sassenach, surtout si elles ont épousées un Fraser.
Claire - Je me rends compte chaque jour davantage.
Dougal - Ce qui lui faut c'est un sgian dubh.
Jamie - Aye!
Claire - Un quoi?
Jamie - Un sgian dubh, un poignard caché.
Neg - Certain le cache dans leur chaussette, mais moi, je le dissimule dans un endroit un peu plus intime.
Rires
Angus - Bon, alors, qui a besoin d'une leçon? D'une façon générale, vaut mieux frapper par les bas, par le haut c'est valable seulement si vouv vous abattez sur quelqu'un avec une force vraiment considérable, hum!
Murtaugh - Je maintiens que la meilleure arme pour une femme, c'est le poison.
Dougal - Peut-être bien, mais c'est guère efficace dans n corps à corps.
Claire - D'accord! Je frappe où avec mon sgian dubh?
Angus - Si vous êtes face ;a votre adversaire et vous voulez le tuer, là! Vous le plantez de bas en haut et ensuite vous l'enfoncez de toutes vos forces dans le coeur. Oh! Oh! Evitez cet os, si vous coincez la lame dans ce petit bout d'os, vous n'avez plus de couteau
Rires
Claire - Donc! Je le plante là!
Rupert - Eh! Le tuez pas tout de suite Madame, attendez que la leçon soit terminée.
Rires
Angus - Willie! Viens nous aider. Tourne-toi que je lui montre comment tuer par derrière. Hum! Bon! C'est là! A ce niveau du dos qu'il faut frapper, d'un côté comme de l'autre. Bon! Voyez où sont les côtes et tout ça!
Claire - Hum,hum!
Angus - C'est très difficile d'atteindre un organe vital quand on frappe quelqu'un par derrière, faut glisser la lame entre les côtes comme ça, hum! Ça c'est une chose, mais c'est bien plus compliqué à faire que vous pourriez croire. Bon! Alors, tenez,...tenez! Vous frappez sous la dernière côte, enfoncez de bas en haut et directement dans le rein et il tombera comme une pierre et directement dans le rein
Claire - Bon, alors de bas en haut.
Rires
Claire - Vous avez vu? Je l'ai eu!
Retour avec Frank Randall. Il regarde la valise de Claire et la ouvre.
Retour avec Claire et Jamie dans les fourrés.
Claire - On ne va pas venir nous chercher?
Jamie - J'ai dit à Dougal que l,on devrais trouver d'autred plantes médicinales pour toi.
Claire - Parce que c'est mon idée? Est-ce qu'il t'a cru?
Jamie - Sûrement pas! Mon désir pour toi s'arrêtera-t-il un jour? Maintenant, je sais pourquoi l'Eglise l'appelle sacrement.
Claire - Pourquoi?
Jamie - Parce que quand je suis en toi, j'ai l'impression d'être un dieu.
Claire se met à rire.
Jamie - Qu'est-ce qui a? J'ai dit une bêtise? Tu te moques de moi?
Claire - Evidemment, je me moque de toi.
Jamie - Alors, tu auras ce que tu mérites.
Le déclic d'une arme se fait entendre.
1er soldat anglais - Debout! Saleté de porc en rût!
2e soldat anglais - T'aurais peut-être dû le laisser finir, c'est pas bon pour la santé d'être interrompu comme ça!
1er soldat anglais - Oh! J'en ai rien à faire de sa santé, d'ailleurs bientôt, il en aura rien à faire non plus, on va le tuer, comme ça ce sera réglé. En plus, j'ai bien envie de la baiser celle-là.
2e soldat anglais - Non! Je vais le laisser regarder d'abord. Ça te dit de regarder sale fils de pute d,Ecossais?
1er soldat anglais - Regarde bien l'étalon, regarde bien comment on fait. Tu vas voir que dans moins d'une heure ta salope en redemandera.
Jamie - Non!
Claire - Aaah! Non!
Claire poignarde l'anglais qui est au-dessus d'elle.
1er soldat anglais - Aaah !
Jamie en profite pour tuer l'autre anglais.
Retour dans la maison du Révérend Wakefield.
Mme Graham - Je me retiens de parler depuis des semaines et je refuse de garder plus longtemps ce silence.
Révérend - Vous ne pouvez pas lui parler de ce qui n'est qu'une de vos fantaisies
Mme Graham - Je sais ce que je sais et je ne ferai pas comme si je ne savais rien du tout.
Révérend - Ce que vous savez n'est qu'un paquet d'inepties sans fondement et je ne veux pas que vous les brandissiez comme des faits.
Mme Graham - Il a le droit de savoir et de se faire sa propre opinion.
Révérend - Vous ne pouvez pas donner à ce pauvre homme de faux espoirs au moment où il s'apprête à accepter que sa femme...
Frank Randall arrive derrière le révérend qui se tourne vers lui.
Révérend - Oh!
Frank - C'est une vieille maison.
Révérend - Ah, très bien!
Frank - Alors vous souhaitiez me dire quelque chose Mme Graham?
Mme Graham - En effet! Même si cela me doit me coûter ma place. Il me semble que je dois vous dire la vérité.
Révérend - La vérité!
Mme Graham - La vérité telle que je la connais. Il existe une autre explication à ce qui est arrivé à votre femme. Ces histoires sont anciennes et d'après certains, aussi anciennes que les pierres elles-mêmes. Elles ont été transmises de générations en générations à travers des balades et des chansons. Je les connais grâce à ma grand-mère et elle, gr¸ace à la sienne. Les chansons racontent l'histoire de plusieurs personnes qui ont voyagé à travers les pierres.
Frank - A travers les pierres? Je ne suis pas sûre de très bien vous comprendre.
Mme Graham - Pas littéralement à travers les pierres, non! Voyez-vous, le cercle de Craig Na Dun est en faite un point sur terre où l'ensemble des forces de la nature convergent.
Révérend - Superstition et autres fadaises!
Frank - Continuez!
Mme Graham - Les pierres rassemblent les forces et les font converger comme une loupe, vous comprenez? Et pour certaines personnes, mais seulement certains jours, cela permet de percer le voile du temps. En faite, Mr Randall, vous savez que votre femme s'est rendue sur cette colline le jour de sa disparition, je pense qu'elle n'est jamais descendue de cette colline, en tous casm pas en 1945. Je pense qu'elle a traversé le temps et se trouve maintenant à une autre époque.
Frank - Bien! Et selon vous, à quelle époque?
Mme Graham - Je n'en sais rien du tout. Chaque voyageur est différent et le voyage qu'il fait lui est propre, ainsi que la voie qu'il suit, mais les chansons elles, dites toutes que le voyageur revient souvent.
Frank - Je vois! Je rentrerai à Oxford cet après-midi.
Mme Graham - Vous n'avez pas entendu ce que j'ai dit?
Révérend - Mme Graham!
Mme Graham - Ils reviennent souvent.
Frank - Je vous ai parfaitement entendu, je ne partage pas vos croyances, voilà tout! Excusez-moi!
Retour avec Jamie et Claire.
Jamie - Pardon, je suis désolé
Claire - C,est rien, on a rien.
Jamie - C'est ma faute.
(En construction)