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#106 : Le Commandant de la garnison

Résumé : La rencontre inattendue de Claire avec un général anglais prend une tournure différente quand le capitaine Jack Randall arrive. Elle se retrouve alors seule avec ce dernier, un homme dangereux déterminé à découvrir ses secrets.

Popularité


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Titre VO
The Garrison Commander

Titre VF
Le Commandant de la garnison

Première diffusion
13.09.2014

Première diffusion en France
03.04.2016

Vidéos

Résumer par Paste Magazine (VO)

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Photos promo

Claire & Jamie discutent en forêt (Caitriona Balfe & Sam Heughan)

Claire & Jamie discutent en forêt (Caitriona Balfe & Sam Heughan)

Claire & Dougal discutent (Caitriona Balfe & Graham McTavish)

Claire & Dougal discutent (Caitriona Balfe & Graham McTavish)

Les tuniques rouges

Les tuniques rouges

Claire dans les bois (Caitriona Balfe)

Claire dans les bois (Caitriona Balfe)

Claire & Jamies en pleine forêt (Caitriona Balfe & Sam Heughan)

Claire & Jamies en pleine forêt (Caitriona Balfe & Sam Heughan)

Un homme de Black Jack Randall

Un homme de Black Jack Randall

Claire & Franck Randall ( Caitriona Balfe & Tobias Menzies)

Claire & Franck Randall ( Caitriona Balfe & Tobias Menzies)

Les tuniques rouges

Les tuniques rouges

Jack Randall (Tobias Menzies)

Jack Randall (Tobias Menzies)

Black Jack Randall (Tobias Menzies)

Black Jack Randall (Tobias Menzies)

Dougal MacKenzie (Graham McTavish

Dougal MacKenzie (Graham McTavish

Diffusions

Logo de la chaîne Téva

France (inédit)
Dimanche 12.09.2021 à 23:05

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Etats-Unis (inédit)
Samedi 13.09.2014 à 21:00
1.10m / 0.2% (18-49)

Plus de détails

Réalisateur : Brian Kelly
Scénariste : Ira Steven Behr

Voix de Claire : Précédemment. Il semblerait que j'ai remonté le temps.

Jamie : Il ne faut pas que vous ayez peur de moi, ni de quiconque ici temps que je serais avec vous.

Dougal : Je pars demain matin et  je vous emmène avec nous. Je crois qu'il serait sage que nous ayons une guérisseuse.

Claire : Vous n'êtes pas Frank

Jack Randall : Non Madame, je regrette.

Claire : Vous connaissez Black Jack Randall ?

Jamie : Je veux pas risquer que vous ou qui que ce soit d'autres soyez fait prisonniers par cet homme.

Claire : Capitaine des Dragons dans l'Armée Britannique et ton ancêtre en ligne directe.

Frank : Tout juste, oui, on l'appellait aussi Black Jack.

Jamie : Ils m'ont fouetté, deux fois dans la même semaine.

Claire : Les agissements de Dougal et de ses hommes n'étaient pas criminels, mais politique. Dougal levait des fonds pour l'armée jacobite.

Foster : Quel plaisir de vous revoir, je vous pose à nouveau la question, est-ce que tout va bien ?

Générique.

Foster : Dites-moi, Madame êtes-vous ici de votre plein gré ?

Claire : J'apprécie l'attention que vous me portez lieutenant et je peux vous assurer que je suis une invitée du clan Mackenzie.

Foster : Comme vous voudrez, quoi qu'il en soit je suis sûr que mon commandant voudra vous parler, il réside actuellement à l'auberge de Broch Torn, si vous voulez me suivre.

Dougal : Bien, si Madame, vous suit, moi également.

Claire : Bon, on y va !

Voix de Claire : Même si je n'avais pas choisi de suivre le lieutenant, j'avais l'impression qu'on m'otait un immense poids de la poitrine. Et pour la première fois depuis mon passage à travers les pierres dressées de Craigh Na Dun, j'étais entourée de compatriotes, ils s'appellaient tuniques rouges au lieu de Tommy's, mais ils étaient néanmoins l'armée britannique, dont j'avais fait partie durant six longues années. Et d'une certaines manières je me sentais libérée d'être considérée avec bienveillance et respect plutôt qu'avec hostilité et suspicion.

Ils arrivent dans un village.

Voix de Claire : Je ne savais que trop bien ce que ressentait Dougal, ce village était peut-être un village écossais, situé de surcoît sur les terres Mackenzie, mais pour Dougal il s'agissait maintenant d'un territoire ennemi et désormais c'était lui l'outlander.

Foster : Descendez ! Je veux que chacun s'occupe de nourrir et d'abreuver son cheval, je ne crois pas qu'on puisse se fiait à nos hôtes écossais. (A Claire et Dougal) Suivez-moi je vous prie.

Ils entrent dans une pièce où un groupe de tunique rouge est attablé.

Foster : My Lord, puis-je vous présentez Madame Claire Beauchamp et Monsieur Dougal Mackenzie.

Commandant : Je vous en prie, entrez ! Quelle heureuse surprise, une surprise agréable je dois dire ça fait tellement longtemps que je n'ai posé mon regard sur une rose anglaise aussi ravissante.

Il fait un baise-main à Claire.

Commandant : Vous auriez selon le lieutenant Foster une histoire étonnante à raconter.

Claire : Et je vous sied gré My Lord de bien vouloir l'écouter.

Commandant : Non, je vous en prie, j'adore les histoires. Je n'en ai pas entendu de bonnes depuis que j'ai posé le pied dans ce maudit pays. Mais vous devez Madame, être absolument affamé, j'espère que vous aimez le chevreuil, il n'y a pas de meilleure viande, je peux vous l'assurer.

Claire : Merci.

Commandant : J'ai tué la bête moi-même, ce pays est idéal pour la chasse, je dois bien l'admettre, le fromage curieusement se laisse manger et le clairet vient de ma cave, mis en bouteille en 35, dois-je en dire plus ? A présent lieutenant Foster, veuillez je vous prie me présenter ce noble gentleman écossais.

Foster : My Lord, permettez que je vous présente, Dougal Mackenzie., chef de guerre du clan Mackenzie et frère de son laird. Vous avez l'honneur de rencontrer le Général de Brigade, Sir Lord Thomas, chevalier du Lord de Bain et Commandant de l'armée britannique du nord.

Thomas : Chef de guerre ? Je dois dire que vous correspondez tout à fait au rôle.

Soldat : Un parfait spécimen des habitants du coin, my lord.

Thomas : Comment dois-je vous appellez Monsieur ?

Dougal : Vous pouvez m'appeller Mackenzie, si vous voulez et si on se place sur un plan plus officiel Chef Mackenzie, ce qui en matière de guerre et de chamaille...(Il parle en gaélique)

Thomas : Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous Messieurs, mais pour ma part je n'ai pas compris un mot de ce que cet energumène à dit.

Soldat : Il m'a semblé My Lord, qu'il s'efforcait de dire que chef Mackenzie serait acceptable, il en a dit d'avantage mais j'avoue que cela m'a échappé.

Thomas : Argh, franchement on devrait apprendre à ces gens à parler correctement notre langue.

Foster : Je pense qu'il la parle correctement mais dans une forme qui leur ai propre monsieur. 

Thomas : C'est une forme fichetrement dérangeante pour l'oreille.

Claire : Puis-je vous rappeller Lord Thomas, qu'il y ait des parties de l'Angleterre à NewClastle en particulier où, où la façon de parler des gens du cru nous est également inintelligible.

Thomas : Oui cela est très vrai, vous avez tout à fait raison Madame, le monde serait moins bien absurde si tout le monde parlait comme les londonniens.

Dougal : Si vous vouliez entendre, des londonniens parler, peut-être aurriez dû rester à Londres.

Soldat : My Lord il dit que ....

Thomas : Inutile lieutenant je l'ai parfaitement compris cette fois. Je serais plus que ravie de vous obliger monsieur, si vous vous comportiez comme le fidèle sujet de sa majesté que vous êtes censé être. Ainsi mes troupes et moi, pourrions retourner sur des terres beaucoup plus civilisées. Il n'empêche mes  amis que cela ne me déplait pas d'être en campagne, si seulement mes domestiques, pouvez se dlacer aussi vite que mes soldats. Si je reste assez longtemps je pourrais devenir peut-être Laird. Laird Thomas ! Qu'enpensez-vous ? Il me faudrait alors porter l'une de ces jupes en laine. Il parait que c'est une grave insulte de demander à un membre d'un clan ce qu'il porte sous cette chose.

Soldat : Ça s'appelle un kilt, my lord.

Thomas : Je sais parfaitement comment ça s'appelle, lieutenant. Alors dîtes-moi simplement d'un laird à un autre laird.

Dougal : Cherchez-vous exprés à embarrasser Madame, ou n'êtes vous qu'un arrogant petit imbécile ?

Soldat : Grand Dieu, savez-vous seulement à qui vous parlez ?

Foster : Prenez garde, Monsieur ou je serais dans l'obligation de ....

Dougal : Si tu sors ton aiguillon, on verra qui pique.

Claire : Dougal, Lieutenant ! Ça suffit, vous vous conduisez tous deux comme des enfants..

Thomas : Oui, tout à fait, tout à fait votre sens de la bien séance, Madame, nous remplit tous de honte. La question du kilt va donc demeurer une enigme. Ma parole Madame si j'en avais le courage je vous nommerais Colonel dans un de mes régiments. Vous avez le don de savoir mener les hommes.

Dougal : Aye, c'est certain.

Thomas : Et bien cela fut une grande joie de vous rencontrer, mais voyez-vous le chevreuil est en train de refroidir. Je vous demanderais bien de vous joindre à nous mais comme vous le voyez il n'y a plus de place. Vraiment navré. 

Dougal : Gardez donc vos regatons, on sert encore de la bière écossaise on bar de l'auberge. (A Claire) Je vous attends en bas. 

 Il sort

Thomas : Comment diable, allons nous faire la paix avec des gens aussi mal élevés ?

Ils commencent à manger, la musique couvre un peu les paroles.

Thomas : Rien à voir avec le haggis. Qu'en dîtes-vous, Madame ?

Claire : Oui c'était excellent y compris votre clairet Monsieur.

Thomas : Je n'entendais pas moins de la part d'une dame. Je dois dire Madame Beauhamp que vous avez vécu la plus formidable des aventures.

Claire : Oui, en effet, mais maintenant qu'on m'a conduite ici et ue j'ai pu rencontrer tant de charmants gentlemen, j'espère que mon aventure est arrivée à son terme.

Thomas : Ah oui, vous devez en avoir par dessus la tête de l'écosse ?

Claire : A dire vrai j'ai trouvé les paysages tout à fait magnifiques, mon séjour en fin de compte n'a pas été désagréable, mais mon plus grand souhait est de désomais, de pouvoir, enfin retrouver ma famille.

Thomas : Oui, oui, la France. Lieutenant Foster, j'imagine qui ne devrait pas être difficile d'escorter Madame Beauchamp, jusqu'à Inverness, pour qu'elle y réserve une place pour une destination de son choix ?

Foster : Pas difficile du tout, my lord. 

Claire : Je vous en serrez à tout jamais reconnaissante.

Thomas : Une bagatelle, Madame, vous avez ma parole.

Claire : Bien dans ce cas je reprendrais volontier, un peu de vin.

Soldat : Alors, nous allons tous je pense, nous joindre à vous.

Voix de Claire : Inverness. Et de là un cour voyage me mènerait aux menhirs de Craigh Na Dun, avec une chance une fois sur place de retourner à ma propre époque.

Thomas :  Au voyage de retour chez soi, puisse t-il se faire sans histoires. 

Jonathan Randall rentre à grand fracas.

Randall : My Lord savez-vous qu'en ce moment même...

Thomas : Capitaine Randall, sommes-nous attaqués ?

Randall : Non, my lord.

Thomas : Le clairet, risque d'être altéré par votre faute, vous devriez sortir vous époussetez, il y a autant de poussières sur vous que sur un régiment.

Randall : Mais je vous en prie, il nous faut protéger le clairet.

Randall et Claire se dévisage longuement.

Thomas : Je fais fausse route, ou vous vous connaissez déjà ?

Randall : Non, pendant une minute le visage de Madame, m'a paru familier, mais maintenant je vois que je me trompais.

Claire : J'ai eu tout à fait la même impression, comme c'est curieux.

Thomas : Et bien dans ce cas Capitaine permettez que je vous présente Madame Claire Beauchamp de l'OxfordShire. Capitaine Jonathan Randall.

Claire : Capitaine.

Randall : Enchantez.

Randall sort s'épousseter.

Randall : Je crois que je suis maintenant assez présentable.

Thomas : Et oui servez, donc un verre à notre bon capitaine.

Randall le refuse.

Thomas : A présent, veuillez m'expliquer pourquoi vous veniez ainsi nous interrompre.

Randall : My Lord, sachez qu'en ce moment même Dougal Mackenzie, chef de guerre du clan Mackenzie est au rez de chaussé, en train de boire de la bière.

Thomas : Cela nous le savions, Capitaine. C'est lui qui a amené Madame Beauchamp ici.

Randall : Ah oui, vraiment.

Thomas : Allez-vous proposer de réprimander, Monsieur ? Peut-être êtes-vous d'avis qu'un Général devrait expliquer ses faits et gestes à un capitaine.

 Randall : Loin de moi cette idée, my lord, mais puisque vous en parlez. Une dame anglaise escortait par un chef écossais, j'avoue que j'ai du mal à concevoir une telle association. 

Thomas : Oh, c'est une histoire fascinante, fascinante, une histoire faite de rapines et de meurtres. Dommage que vous en ayez raté le récit. Je sais et si le Capitaine Randall, vous accompagnez à Inverness ? Ainsi vous pourriez le divertir avec le récit de votre aventure et le temps passera plus vite, j'en suis sûr.

Randall : Madame Beauchamp au milieu des sauvages.

Thomas : Je ne crois pas que Madame Beauchamp, choisira un titre aussi provocateur.

Foster : Madame affirme qu'elle a été plutôt, bien traité par ses amis écossais.

Randall : Je ne savais pas que les anglais avaient des amis écossais. Le soldat McGrevy  serait d'accord avec moi, s'il pouvait parler.

Thomas : Veuillez éviter ce triste sujet, je vous prie. Vous pourriez bien donner des vapeurs à Madame Beauchamp.

Claire : Je ne m'évanouis pas si facilement. Je vous en prie Capitaine, racontez-moi !

Randall : Il y a quinze jours McGrevy a commis l'erreur de trop s'éloigner de sa patrouille,, nous l'avons retrouvé deux jours plus tard assis en tailleur et attaché à un arbre. Avec les bras croisés sur les cuisses, Madame.

Claire : Cela a  bien plus l'air d'une blague que d'une punition.

Randall : Dans ses bras il tenait sa tête tranchée, Madame.

Claire : Ce fut un bien triste jour, pour le soldat McGrevy que le jour où il fut envoyé en Ecosse.

Foster : Pour nous tous Madame.

Randall : Est-ce là tout ce que vous avez à dire ?

Claire : Hier, en venant ici nous avons aperçu deux highlanders, cruxifiés, les hommes de mon groupe ont attribué ces actes à des soldats anglais.

Soldat : Si c'est le cas, ils n'ont fait qu'apliquer les lois de la justice anglaise.

Claire : Une justice bien dure ça me semble.

Soldat : Sans doute, était-ce des traitres, Madame.

Claire  C'est ce que disait les lettres sculptées, sur leur poitrines, mais je doute qu'ils aient eu droit à un procès pour le prouver.

Randall : On peut être sûr que la sentence du soldat McGrévy a été appliquée sans qu'il bénéficie du moindre procès.

Claire : L'un et l'autre camp ont bien commis des crimes affreux dont ils devraient avoir honte.

Soldat : Bon sang, je reconnais Messieurs, bien là le point de vue d'une femme. C'est bien pour ça que je fais en sorte de ne jamais discuter de politique avec une dame. 

Claire : Curieux j'avais l'impression que nous discutions de morale, pas de politique.

Randall : La je suis contraint de me demander, si la morale de Madame, ou sa moralité est aussi douteuse que ses idées politiques.

Thomas : Qu'entendez-vous par là je vous prie ?

Randall :Vu yout ce temps passé avec des sauvages, je me demandais si Dougal Mackenzie n'avait partagé que du pain et un toit avec la Dame, ou si qui sait il avait partagé aussi sa couche.

Claire : Comment osez-vous il s'agit là que d'odieuses calomnies.

Thomas : Vous allez trop loin.

Randall : Si je me fourvois je m'en excuse, mais pour quelles autres raisons, Madame aurait choisi ces barbares que des compatriotes. Ces agresseurs qui répandent gratuitement le sang anglais.

Claire : Les écossais veulent seulement jouir des mêmes libertés que nous, des libertés qui pour nous vont de soi, les agresseurs ce ne sont pas eux, c'est nous. Cette terre est la leur et nous l'occupons Capitaine.

Thomas : Il me semble, Madame, que c'est au roi qu'elle appartient. Je dois dire Madame, que je trouve vos sympathies extrêmemement surprenantes.  Oui

Claire : Je peux vous assurer Lord Thomas que je suis un fidèle sujet du roi.

Randall : De toutes évidences votre séjour ici à bouleverser votre bon sens anglais. My Lord,, Madame a vécut je crois trop longtemps au milieu de ces sauvages.

Thomas : Je crois que Madame doit retourner vivre au sein de sa famille aussitôt que possible.

Claire : Je partirais pour Inverness dès aujourd'hui si vous me le permettez.

Un soldat rentre dans la pièce.

Soldat : Mon Général, des inconnus viennent de tirer sur trois de nos soldats à l'entrée de la ville.

Thomas : Ces sales vauriens sont ils à ce point, hardis, qu'ils s'en prennent à nos militaires ?

Randall : My Lord, je sais que vous êtes là depuis peu mais ces petites embuscades sont notre lot presque une fois par semaine.

Thomas : Oui merci Capitaine, j'ai lu les rapports. Il y a t-il des victimes ? 

Homme : Un tué, deux blessés, et l'un des blessés est très mal en point, on a envoyé cherché le chirurgien, mais nul ne sait exactement où il se trouve. 

Claire : J'y vais. Je vous l'ai dit j'ai de l'expérience médicale.

Claire  va en bas, on entend les gémissements de l'homme.

Dougal : Claire est-ce que tout va bien ?

Claire : Très bien.

Dougal : J'ai vu ce fumier de Randall grimper au premier.

Claire : Jamie et les autres ne sont pas responsables de cette attaque, j'espère ?

Dougal : Non, je ne vais pas pleurer sur le sort de ces tuniques rouges, mais mes hommes ne commétraient pas pareils actes, sans mon consentement. C'est de Randall, dont vous dervriez vous méfier. 

Claire : Ils vont vouloir trouver un responsable.

Dougal : Ils ne peuvent pas m'arrêter sans preuves. 

Claire : Je me sentirais nettement mieux si vous n'étiez pas trop présent. Je vais bien.

Elle se dirige vers le blessé.

Claire : Ecartez-vous et déplacez ce banc. Voyons cela soldat.

Voix de Claire : Quand les allemands se sont rendus, je pensais que je n'aurais plus à  prendre part à une amputation. Mais j'avais encore l'impression de voir mes rêves peuplés de jeunes soldats encore plus extropriés à vie.

Claire : Il va falloir amputer ce bras.

Soldat : Si ça peut vous aider, vous pouvez emprunter mon épée. Je l'ai aiguisé moi-même hier.

Claire : Il faudra que ça aille, il faudra aussi de quoi faire un garrot.

Soldat : Tenez vous pouvez prendre ça il est à ma femme.Elle me l'a donné comme porte bonheur.

Claire : Très bien qu'on m'apporte de l'eau bouillante et un linge propre.

Chirurgien : Je suis le chirurgien ici, avez-vous une expérience médicale ?

Claire : Vite ! J'en ai assez pour savoir, qu'on ne peut pas sauver ce bras.

Chirurgien : Vous n'allez pas tourner de l'oeil quand je vais scier.

Claire : J'ai vu pire. Tenez ses genoux, vous, tenez le par les épaules.

Chirurgien : De l'opium, faites lui avaler si vous pouvez.

Claire : Désolée, soldat.

Chirurgien : Mords, soldat, mords en t'en casser les dents ! 

Claire au soldat : Allez on se calme.

Le chirurgien ampute le membre, l'homme hurle de douleur !

Claire retourne à l'étage, un soldat est en train de raser Randall.

Randall : Alors l'infirmière vous êtes parvenue à sauver quelques vies ?

Claire : Où est Lord Thomas ?

Randall : En train de chasser le rebelle, quoi que je doute qui l'en trouve. Et vu la façon dont il monte il aura de la chance s'il reste en selle.

Soldat : Je vous en prie, essayez de ne pas parler mon capitaine, mes, mes aptitudes ne vont pas jusqu'à raser une cible mouvante.

Claire remarque que c'est le même rasoir avec lequel elle rasera plus tard Frank.

Frank : Je n'ai pas été dorloté comme ça depuis mon appelle sous les drapeaux.

Claire : J'espère bien, je suis la seule ne l'oublie pas à avoir le droit de te dorloter.

Frank : Je refuse de me disputer avec toi, je n'ai pas envie que tu me tranches la gorge.

Claire : Hum, en tout cas ce rasoir de 200 ans a gardé tout son tranchant.

Frank : Ce n'est pas une question de lame, c'est la for jolie main qui la manie, aussi. Viens là !

Ils s'embrassent.

Claire : Tu es sûr que tu ne préfères pas l'emporter ? 

Frank : Et risquer, de le perdre, non merci, ce rasoir appartient à ma famille depuis bien trop longtemps. Non il faudra que je supporte encore quelques mauvais rasages, jusqu'à ce que je te revois. Tu veilleras sur lui pour moi.

Claire : Et qui va veiller sur moi alors ?

Frank : Ça c'est à moi de le faire.

Ils s'embrassent.

Retour au XVIIIe siècle.

Le soldat anglais a coupé Randall.

Soldat : Je, je suis désolé mon Capitaine. Je peux vous jurer sur ma tête que c'était un accident.

Randall : Tu le jures sur ta tête.

Il prend le rasoir.

Randall : Assieds-toi ! Un soldat doit avoir la main sûre. Autrement il n'atteindra jamais la cible qu'il vise. C'est à toi de contrôler tes nerfs, non à tes nerfs de te contrôler. (Il rase le soldat) Bien alors petit on a pas encore de poils au menton ? Rapportes mes affaires au cantonnement, puis reviens ici, veiller à ce qu'on nous dérange pas.

Soldat : Oui mon Capitaine.

Il s'empresse de sortir.

Claire : J'aimerais voir le lieutenant Foster.

Randall : Je crains que Foster ne soit partie, avec Lord Thomas et les autres.

Claire : Dans ce cas je suppose que quelqu'un d'autre va m'escorter à Inverness ?

Randall : Quand l'heure sera venue.

Claire : Lord Thomas a dit que je partirais aujourd'hui. Et à votre place je ne toucherais pas au clairet du Général !

Randall : Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais Lord Thomas est un crétin fini. Il a consenti à votre départ avant de vous avoir entendu faire certaines de vos plus troublantes déclarations. Déclaration  (Il jette le clairet et sa bouteille par la fenêtre) dont, même Lord Thomas , malgré sa fatuité, s'est rendue compte qu'elle jetté un voile de doute sur votre loyauté. Madame, depuis notre toute première rencontre je me trouve dans un état d'extrême inconfort.

Claire : Je ne suis pas sûre de vous comprendre Capitaine, même d'avoir envie de vous croire.

Randall : Permettez que je calme vos craintes. Je souhaite m'excuser, cette affreuse journée dans les bois.

Flashbask dans lequel il a tenté de violer Claire.

Randall : Qui êtes-vous ?

Randall : Ce simple souvenir me remplit de honte, madame.

Claire : Vos excuses me ravisent bien plus que vous ne le croyez. Je serais désolée qu'un officier du roi puisse se conduire aussi mal, capitaine.

Randall : Je ne suis pas très à l'aise avec les femmes. J'ai hate madame d'avoir l'occasion de vous révéler ma véritable nature. Et je ne puis espérer que mon honnêteté, vous incitera à la même honnêteté.

Claire : Mon honnêteté sera à l'égale de la votre.

Randall : Je vous en prie

Il invite Claire à s'asseoir et fait de même. 

Randall : On va commencer par vous, si vous me disiez qui vous êtes ? Et ce que vous faites en Ecosse.

Claire : Je suis originaire de l'Oxfordshire et ....

Randall : Non. On a promis d'être honnête, madame, il n'y a pas de Beauchamp, dans l'Oxfordshire pour autant que je le sache.

Claire : Dans ce domaine vous êtes loin d'être un expert.  Votre famille venant elle du Sussex.

Randall : Pourrais-je savoir comment vous le savez ?

Claire : Par votre façon de parler, très caractéristique.

Randall : Aussi bien mes précepteurs que mes parents, seraient tout à fait navrés d'apprendre que ma façon de parler, reflète si clairement mon lieu de naissance. Ils se sont en effet donnés beaucoup de mal, et dépenser beaucoup d'argent pour y remédier.Vos ancêtres seraient donc français ?

Claire : Oui absolument. Et quelle différence cela fait-il ?

Randall : Il n'y a pas assez de la prostitué en vous. Vous n'avez guère l'allure d'une femme qui mettrait du fard sur ses mamelons. 

Claire : Pour cela je devrais, je suppose, vous remercier.

Randall : Quel est votre nom de jeune fille, Madame Beauchamp.

Claire : J'admets capitaine avoir fait des commentaires déplacés en soutien à mes compagnons écossais, mais vous ne devez pas confondre mon imprudence avec une trahison et à cause de cela, m'empêcher de poursuivre tranquillement mon voyage. J'ai été suffisamment retarder.

Randall : Madame, vous n'arrangerez pas vos affaires en adoptant un comportement aussi dédaigneux. 

Claire : Je n'ai pas d'affaire à arranger Capitaine. Je ne vous demande rien, ni à vous, ni à la garnison, ni même d'ailleurs aux Mackenzie. Tout ce que je veux c'est reprendre mon voyage calmement et je ne vois aucune raison à ce que vous y opposiez !

Randall : Ah non, et bien permettez moi de vous instuire et peut-être alors mes objections vous paraitront-elles plus clair. Je vous ai trouvé errant dans la campagne, avec pour tout vêtement une chemise. Alors que je tente de vous interroger, je perds connaissance assommer par un bandit dont je découvre par la suite qu'il appartient à une bande de rebelles écossais, une bande dirigée par l'homme qui vous accompagnez aujourd'hui, Dougal Mackenzie. A la lumière de ces faits, vous apparaissez soit comme une putain sans cervelle, soit comme un agent qui serait de mêche avec les ennemis du roi.

Claire : Ce sont là mes deux seuls choix ? 

Randall : S'il en existe un autre, Madame, un conseil ne le gardait pas pour vous.

Claire : Capitaine, vous me forcez à révéler des choses qu'aucune femme ne devrait dire tout haut. Il s'agit d'une affaire de coeur. Je l'ai rencontré en Angleterre, il est officier dans l'infanterie, il m'a juré, Capitaine qu'il était la femme qui l'aimait le plus au monde, alors quand on l'a envoyé en Ecosse, je l'ai suivi.

Randall : Je vous en prie, continuez !

Claire : C'est là que j'ai découvert hélas que c'était le plus dissensueux des hommes, un débauché, amateur de putain, ce n'est pas l'amour qui l'attirait vers moi, mais la luxure. Quand je me suis refusée à lui il m'a attaqué. Je me suis sauvée, vêtue de ma seule chemise. Tout ce que je peux espérer, Capitaine c'est que vous vous conduirez comme le gentleman que vous prétendez être et ne chercherez pas à en savoir plus.

Randall se lève est prend un couteau et une mine qui l'aiguise puis se met à dessiner.

Randall : Comment s'appelle cet homme ?

Claire : Sauf votre respect, Capitaine je ne tiens pas à m'abaisser au niveau de ce monsieur, si je révélais son identité, ses actes inconsidérés, je pourrais détruire aussi bien sa carrière que sa réputation.

Il termine le dessin.

Randall : S'il vous plait.

Il demande à Claire de venir voir.

Randall : Votre opinion m'interresserait au plus au point.

Claire se lève.

Claire : C'est très fidèle comme portrait.

Randall : Vous trouvez, j'en suis ravie. Je l'intitulerais, beau mensonge. Vous voulez, vous rendre à Inverness, for bien je sais que Dougal Mackenzie est en train de lever des fonds pour la cause jacobite, seulement je n'ai pas encore assez de preuves pour pouvoir l'arrêter, c'est vous qui allez me fournir ces preuves.

Claire : La cause jacobite ? Je n'ai aucune idée ...

Randall : N'essayais pas de me faire croire, Madame, que vous avez vécu avec les Mackenzie ces derniers mois sans jamais les entendre exprimer leur soutien, pour ce raté de Jack et son imbécile de fils Charles.

Claire : Monsieur Mackenzie serait lui-même un imbécile, s'il discutait de trahison devant une anglaise, Capitaine.

Randall : Ah moins que cette anglaise, bien-sûr ne sympathise avec sa cause. 

Claire : Ce n'est pas mon cas, Capitaine.

Randall : Prouvez-le ! Vous est-il arrivé de voir certains de vos compagnons écossais levé des fonds pour la cause jacobite ?

Claire : Non, je n'ai rien vu de tel.

Randall : Ou d'entendre, un seul, Mackenzie, s'exprimer comme l'un de ces traitres ?

Claire : Combien de fois faut-il que je vous le dise.

Randall : Je ne vous croirez pas de toute façon, même si vous me disiez que la nuit est sombre et le jour lumineux.

Claire : Capitaine, Suis-je en état d'arrestation ? Parce que si c'est le cas, je refuse de me soumettre plus longtemps à cet interrogatoire ! J'attendrais que Lord Thomas revienne aussi longtemps qui le faudra. Je remets mon sort entre ses mains, en attendant si vous voulez me jeter en prison je ne dirais rien, Capitaine.

Randall : Vous ne quitterez pas cette pièce tant que je ne serais pas certain que vous êtes aussi innocente que vous le prétendez. Ou alors vous coopérez avec moi ou bien je me verrais d'user de méthodes moins agréables que la discussion.

Claire : J'ai entendu parler de vos méthodes, Capitaine. Qu'est-ce que vous feriez, vous me fouetteriez jusqu'à l'os ? Je crois savoir que la flagellation est comme un sport pour vous.

Randall : Au tout au contraire, je la prends très au sérieux.

Claire : Vous serez sûrement ravie de savoir que vous vous êtes fait une certaine réputation, au château de Leoch. Oui on m'a dit qu'une fois vous avez administré vous même 100 coups de fouet de plus à un pauvre garçon des highlands.

Randall : Un pauvre garçon des highlands ? Si je vous suis bien, ce garçon est un voleur et un assassin recherché.

Claire : On m'a dit qu'il n'avait rien fait de plus que de voler un pain.

Randall : C'est Dougal Mackenzie qui vous l'a dit ? Il était là, il a tout vu !

Flashback du moment où Jamie se fait flageller.

Randall : Ce voleur avait déjà été fouetté pour avoir tenté de s'évader. Cent coups de fouets administrés par le Caporal, un homme non dénué de talent dans le maniement du chat à neuf queues.  Mais le voleur n'a pas été brisé pour autant, non, il a supporté sa punition sans émettre le moindre son. Cela constitue, un très mauvais exemple pour les badots qu'il s'agisse des soldats ou des civils. Je ne pouvais permettre que cette insulte à la couronne reste impunit. Alors oui j'ai décidé que 100 coups de fouets supplémentaires s'imposer.

Randall au soldats : Faites vite ! 

Randall : Et cette fois je les administrerais moi-même !

Randall à Jamie : Je préfère travailler sur une toile vierge cela permet de mieux voir l'avancement des dommages infligés.Tu trembles, tu as peur. 

Jamie : Ce dont j'ai peur c'est de geler avant que ayez finit de parler.

Randall : Je vais te briser !

Il donne un coup de poing dans le ventre de Jamie.

Randall : Avez-vous vu un homme être fouetté, Madame ? Ce n'est jamais joli à voir et de songer à ce fouet s'abattant sur cette pauvre chair meurtrie, j'en ai l'estomac retourné, les jambes qui flageollent. En faite j'avais l'intention de ménager mes efforts, donner 100 coups de fouets est impuissant pour le bras.

Il donne le premiers coups, le dos de Jamie est complétement lacéré.

Randall : Une fois de plus le garçon a refusé d'implorer la pitié, je me demande s'il espérait m'émouvoir, m'apitoyer. Si c'était le cas il faisait fausse route, jétais en train de lui faire mal, je le sentais, la simple vibration du fouet me remontant le bras et explosant dans mon coeur, mais le garçon refusait d'implorait la pitié. Il refusait de m'implorer.

Randall continue à donner les coups.

Randall à Jamie à demi inconscient : Regarde-moi ! Regarde-moi ! Arhh ! C'est assez ?  Est-ce que c'est assez ?

Il continue de torturer Jamie.

Randall : Soudain quelque chose à changer un de mes hommes, s'est évanouie comme une femme. La foule s'était mise à hurler de rire.  Silence ! Je crois que c'est à ce moment là que j'ai décidé de le fouetter jusqu'à l'os. Le monde tout d'un coup se limitait à mon bras et à son dos.

Randall continue de fouetter Jamie. 

Randall : Le fouet nous liant l'un à l'autre, les rires s'étaient tues, remplacés d'abord par de la peur, puis par des sanglots, dans leur vue, les gens étaient contraints de détournés les yeux, ils étaient horrifiés. Des imbéciles aveugles. Tout ce qu'ils voyaient c'est l'horreur de la scène, moi j'en voyais la beauté. Je voyais la vérité, ce garçon et moi, étions en train de créer un pur chef d'oeuvre. Un fabuleusement sanglant, chef d'oeuvre. J'avais rien de vu d'aussi beau. La vérité est porteuse d'un poids que nul mensonge ne peut contre-faire. J'avais promis de me mettre à nu devant vous et je l'ai fait.

Claire : Oui. oui effectivement.

Randall : Je suis pour vous un monstre sans doute, cela se pourrait.

Claire : Le fait que vous, vous souciez de ce que je pense me laisse encore entrevoir quelques espoirs pour votre âme.

Randall : Je sais une chose, Madame, je ne suis plus l'homme que j'étais à une époque. Je suis venu en Ecosse afin d'accomplir mon devoir de soldat, de servir mon roi et de protéger mon pays. Au lieu de ça, je suis devenu le gardien, d'une sordide et  très ignorante population portée sur la violence et les pires superstitions. Le mal a grandit en moi, une haine pour le monde lui même, je me retrouve en train de faire des choses singulières, de verser le sang, jusqu'à ne plus reconnaitre l'homme que je suis devenu.

Claire : Vous n'êtes pas le premier soldat à être transformé par le combat. Et que vous puissiez l'admettre est déjà un signe encourageant.

Randall : De quoi ?

Claire : Vous dîtes qu'au fond de vous, il y a un homme bien, un homme qui peut encore opter pour le bien plutôt que pour le mal. Je pense que cette partie de vous, vit encore.

Randall : Ça serait merveilleux de le croire.

Claire : Vous ne pourrez jamais défaire ce que vous avez fait, mais il n'est pas trop tard pour récupérer votre humanité. Vous pouvez encore choisir l'homme que vous voulez être. 

Randall : Croyez-vous possible, que je puisse un jour regarder mon propre reflet sans être remplit d'un immense dégout ?

Claire : Il me semble que, un homme aussi perspicace et lucide que vous doit pouvoir faire tout ce qu'il veut.

Randall : La réhabilitation de Black Jack Randall, vous pourriez faire beaucoup d'argent en misant contre celle-ci. Peut-être devrais-je, commencer, par vous faire escorter jusqu'à Inverness. Je vous ai rendu heureuse ?

Claire : Oui en effet.

Randall : Une sensation étrange, un début de changement, peut-être.

Claire : Je le crois aussi.

Randall : Caporal Hawkins

Le caporal entre dans la pièce, Randall se lève et se dirige vers Claire qui invite à se lever.

Randall : Madame Beauchamp et moi même, avons besoin de votre aide.

Claire : Capitaine Randall, je vous suis très re....

Randall donne un coup de poing dans le ventre de Claire, elle s'effondre à terre le souffle coupé. Il lui tire les cheveux.

Randall : J'habite un monde de ténèbre, Madame, et c'est à ce monde que j'appartiens. Je n'ai que faire de votre compassion et n'en attendez pas de moi et d'une façon ou d'une autre vous finirez par me dire la vérité. Caporal, avez-vous déjà donné, un coup de pied à une femme ?

Hawkins : Pardon ?

Randall : C'est très, très libérateur. Approches ! Allez ! Donnes lui un coup de pied

Hawkins donne un faible coup à Claire.

Randall : J'ai dit donnes lui un coup de pied espèce de lavette. Qu'est-ce que tu attends allez !

Cette fois le coup de pied du Caporal est plus fort, Claire suffoque de plus en plus.

Randall : Tu vois, elles sont tellement, tellement tendres. Recommences !

Dougal entre en trombre dans la pièce.

Randall : Je ne me rappelle pas avoir requis, votre présence.

Dougal : Allez on s'en va, vous n'avez plus rien a faire ici.

Deux soldats armés entrent dans la pièce.

Dougal : Une seconde, je ne suis pas venu ici pour me battre, dîtes à vos petits soldats de faire un pas de côté. Avant que je ne perde patience.

Randall : Vous n'avez aucun droit sur cette femme. Du moins tant qu'elle est interrogée par un officier britannique. 

Dougal : Elle est l'invitée du clan Mackenzie.

Randall : Elle est avant tout un sujet anglais.

Dougal : On l'a amené ici, parce que vous pensiez que mon frère la retenait prisonnière, maitenant qu'elle a pu vous assurer que ce n'était pas le cas comme de juste vous devez me la laisser reprendre sous ma protection.

Randall : Je regrette mais j'ai d'autres questions à lui poser.

Dougal : Et bien, vous ne lui poserez pas sr la terre des Mackenzie. A moins que vous vouliez déclencher, une guerre, ici ? Et aujourd'hui ? 

Randall : On va peut-être en rester là pour aujourd'hui. Mais faites en sorte de la présenter demain à Fort William avant le coucher du soleil. Si elle n'est pas là, à l'heure dite vous serez accusé d'héberger une fugitive, recherchée par la justice anglaise. Et vous serez pourchassé et punit, peut -être même de mort. Chef de guerre ou non. (Aux soldats) Laissez-les passer !

Dougal : Allons nous en.

Randall : Je suis impatient de vous revoir Madame Beauchamp.

Claire et Dougal s'en vont du village et galopent à travers la land.

Voix de Claire : Mon corps était encore sous le choc des mauvais traitements que je venais de subir, la dernière chose dont j'avais envie c'était de galoper à bride à battue, à travers le terrain accidenté des highlands, je craignais être sur le point de m'évanouir quand Dougal annonça enfin une halte.

Claire : On doit retrouver les autres ici ?

Dougal : Non ! Ils sont au campement et il y a de l'eau fraiche pas loin. Et vous m'avez l'air d'en avoir bien besoin.

Claire : De l'eau, où ça ?

Dougal : Par ici

Claire : C'est beaucoup d'escalade, rien que pour boire un peu d'eau, non ?

Claire se baisse pour boire, mais elle est gênée par l'odeur.

Dougal : Ouais. Elle sent pas très bon mais elle vous rafraichira bien le gosier.

Claire boit l'eau et Dougal sort son couteau.

Dougal : Vous espionnez pour les anglais ? Ou les français ?

Claire : Combien de fois vais-je devoir répondre encore à cette question ?

Dougal : Je vous promets que c'est la dernière fois, je ne vous le demanderais plus.

Claire : Je ne suis pas une espionne ! Je suis seulement Claire Beauchamp et rien de plus ! Voilà c'est une affaire réglée, oui ou non ? Et bien ?

Dougal : Ouais.

Il range son couteau.

Dougal : C'est réglé.

Claire : Vous comptiez, vous en servir contre moi ?

Dougal : Et pas de gaieté de coeur, vous êtes une belle femme. Si j'avais eu la preuve que vous mentiez, je n'aurais pas eu le choix. Mais je sais maintenant que vous dites vrai.

Claire : Et je pourrais savoir ce qui vous a convaincu ?

Dougal : La source de Saint Ninian, on l'appelle aussi la source des menteurs, elle pue comme les vapeurs de l'Enfer, si vous en buvez et qui s'avère que vous mentez. Elle vous brulera entièrement le foie.

Claire : Elle a un pouvoir magique ?

Dougal : Vous êtes guérisseuse, vous devez bien croire au pouvoir de la magie ?

Claire : Je doute qu'on puisse convaincre aussi facilement le Capitaine Randall.

Dougal : Aye. Mais vous n'êtes pas forcée de le revoir. Pas si vous faites ce que je vous dis en tout cas.

Claire : N'êtes-vous pas tenu de me présenter à Fort William, demain ?

Dougal : Un officier anglais ne peut contraindre, un écossais, à moins qu'il est la preuve formelle qu'un crime ait été commis et même alors il ne peut contraindre un sujet écossais d'une terre clanique, sans la permission du laird dont dépend ce sujet.

Claire : Vous avez consulté Ned Gowan ?

Dougal : Ouais. C'est exact je pensais bien qu'on en arriverait là. Le seul moyen de refuser de vous livrer en tout légalité à Randall c'est de transformer l'anglaise que vou êtes actuellement en écossaise.

Claire : En écossaise ?

Dougal : Et la seule façon d'y arriver c'est d'épouser un écossais.

Claire : Non, non jamais de la vie, il est hors de question que je fasse ça !

Dougal : Vous préfériez peut-être une prison anglaise ?

Claire : Alors il faut que je vous épouse ?

Dougal : Je dois bien admettre que l'idée de vous enfourailler n'est pas faite pour me déplaire, mais ce n'est pas moi que j'avais l'intention de proposer comme prétendant.

Claire : Qui alors ?

Plus tard, Claire est assise par terre, elle a dans ses mains un contrat de mariage, Jamie arrive à sa rencontre et s'asseoit près d'elle.

Claire : Dougal voudrait qu'on se marie.

Jamie : Je sais.

Claire : Et vous le voulez ?

Jamie : Ma foi, vous avez soigné mes blessures plus d'une fois. Il me semble que je vous dois bien ça, non ? Et puis d'ailleurs quel piètre ami je ferais si je vous laissais entre les mains de ce monstre pervers de Randall.

Claire : Mais enfin, je ne sais pas un jeune homme tel que vous, n'y a t-il pas quelqu'un d'autre qui vous interresse ?

Jamie : Euh. Est-ce que je suis promis ? Non, non je ne serais pas un très bon partie pour une épouse. Je n'ai pour vivre que ma maigre solde de simple soldat et il y a la petit problème de ma tête mise à prix. Aucun père voudrait que sa fille épouse un homme qui pourrait être arrêté ou pendu à tous moments. Y avez-vous songé ? 

Claire : Alors c'est comme ça. En ce qui vous concerne en tout cas la lune de miel peut commencer demain ?

Jamie : Aye, c'est comme vous voudrez.

Il se lève pour partir.

Claire : Ça ne vous ennuie pas que je ne sois plus vierge ?

Jamie : A vrai dire, non. Tant que ça ne vous ennuie pas que je sois puceau. Mieux vaut que l'un de nous sache comment faire.


Jamie s'en va retrouver le reste du groupe, Claire déterminée avec le contrat de mariage dans les mains, les rejoint.

 

Fin

 

Loveseries

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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SeySey  (03.03.2019 à 20:32)
Oui, une scène horrible à voir...la chair qui tombe ect....
TheJoy  (03.03.2019 à 18:27)
Quand Jamie se fait fouetter c'est juste insoutenable... J'étais à deux doigts de passer la séquence. Vraiment une horreurà regarder.

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